La mairie au début du XXe siècle. Le bâtiment, orné de la devise républicaine, abritait aussi l’école communale.
A l’occasion des Journées du Patrimoine, en septembre 2016, la Mairie de Couffouleux, en partenariat avec l’Association des amis du patrimoine couffoulésien, le Musée du Pays Rabastinois, Veillées rabastinoises et Radio Octopus, initiait une exposition intitulée : « Couffouleux il y a un siècle ». Celle-ci connut un tel succès qu’elle fut prolongée jusqu’au 1er novembre 2016 et accueillit près de 500 visiteurs. Un symbole fort de l’intérêt qu’a suscité cette exposition, que ce soit dans son contenu (une période pas trop lointaine) que dans sa forme (mélange de photos, de textes, et de témoignages sonores). Des classes sont venues la visiter, comme des ados de la MJC, anciens et néo-couffoulésiens ont partagé une histoire commune. Le livre d’or témoigne de l’engouement que l’initiative a provoqué.
Ci-dessous une sélection de photos qui ont été utilisées pour l’exposition… Les panneaux sont conservés en mairie. Ils peuvent être prêtés aux associations locales.
Mariage à Saint-Victor d’une des filles Escribe, famille habitant le lieu-dit les Rious, sur la route de Saint-Sulpice.
Les travaux de construction du pont sur le Tarn, entre Couffouleux et Rabastens. L’ouvrage a remplacé un vieux pont suspendu et a été inauguré en 1924. Il officie toujours comme lien entre les deux communes soeurs.
Le « nouveau » pont, dont la construction avait été interrompue par la première Guerre mondiale, a été édifié juste au-dessous du pont suspendu qu’il était destiné à remplacer.
L’avenue Jean-Bérenguier au début du XXe siècle. On distingue les piles du pont suspendu et au fond Notre-Dame du Bourg, à Rabastens. Sur la droite, la maison à l’emplacement de laquelle se trouve désormais « Le Week-End ».
Une photo de classe au début du XXe siècle. L’école communale se trouvait au rez-de-chaussée de la mairie, qui était alors dans le bâtiment qui abrite désormais la crèche associative et les locaux associatifs.
L’avenue Jean-Bérenguier : la route était en terre battue, des arbres et des bancs bordaient la rue. Jean Bérenguier, médecin très réputé à Rabastens mais aussi diariste du Rabastinois, a été maire de Couffouleux à deux reprises, de 1881 à 1903 et de 1904 à 1918. Le Conseil municipal baptisa l’avenue de la Mairie à son nom en décembre 1919.
Construite en réaction aux lois de Jules Ferry, selon les volontés et grâce aux mannes de la baronne et du baron d’André, châtelains de Saint-Victor, l’école Sainte-Anne a accueilli ses premiers élèves en 1887. C’est aux soeurs de la Congrégation des filles de Jésus que fut confié l’enseignement catholique. L’école a reçu des élèves jusqu’en 1975.
Lors de l’inauguration de la ligne Toulouse-Albi, en 1864, un « oubli » gâcha la fête : sur la façade de la nouvelle gare, n’avait été gravée dans la pierre que le nom de « Rabastens ».? Cette inscription est d’ailleurs encore visible. Ce n’était pas un oubli : sur les plans de la Compagnie d’Orléans, Rabastens trônait déjà seule sur l’itinéraire. Il y eut des protestations, des lettres… mais rien n’y fit. Et les premiers trains s’arrêtèrent en gare de Rabastens… sur la commune de Couffouleux ! En 1908, Jean Bérenguier, maire de la commune et conseiller général rua lui aussi dans les brancards et demanda en vain aux responsables de la ligne « de façon la plus ferme et la plus énergique que la gare porte à l’avenir la dénomination Couffouleux-Rabastens ». Il fallut attendre 1995, durant l’un des derniers mandats d’Hervé de Guerdavid, soit plus de 130 ans après l’ouverture de la gare, pour que celle-ci puisse être officiellement aux yeux de la SNCF, celle de « Rabastens-Couffouleux ».
La famille Vialard, bien connue à Couffouleux tenait la station-service Azur de l’avenue Jean-Bérenguier. Un lieu incontournable du territoire.
Dans une des fermes appartenant à la famille Escribe, à Saint-Victor, les travaux de la moisson. La photo date de la première moitié du XXe siècle. C’était le début de la mécanisation du battage du blé.